Aveux de l’un des blessés de Sebratha : On se préparait pour attaquer la Tunisie
Esseddik Essour, chef du service des enquêtes au bureau du procureur général à la capitale Libyenne Tripoli, a déclaré sur nos ondes, ce matin du dimanche 21 février, que les premières investigations avec l’un des blessés dans le raid du vendredi sur Sebratha, ont prouvé que les membres du groupe visés par le bombardement américain, s’entrainaient pour attaquer la Tunisie.
Rappelons que le Pentagone a déclaré que le groupe visé se préparait pour des attaques terroristes extérieures, à l’instar de celles contre Bardo et l’hôtel Impérial de Sousse. Le Pentagone a également assuré que les Etats-Unis d’Amérique continuent de poursuivre les leaders de Daech aussi bien en Libye qu’en Syrie et prochainement en Iraq.
Essour a révélé que les 43 cadavres ainsi que les restes d’autres corps appartenant aux membres du groupe bombardé durant le raid, sont réservés à la capitale Libyenne Tripoli. Les cinq personnes blessées, en revanche, ont été transportées à l’hôpital de tripoli.
Le chef du service des investigations a, toutefois, nié sur nos ondes toute relation avec les listes nominatives des victimes qui se font relayer.
Il a, par ailleurs, annoncé le lancement d’opérations de ratissage. Et ce, pour prendre des échantillons d’ADN afin de s’assurer des identités.
Ceci, précise-t-il, se fait en coordination avec les autorités Tunisiennes. Essour a ajouté que des pièces d’identité tunisiennes ont été trouvées et que d’autres documents sont en cours d’examen pour authentification.
Par ailleurs, Esseddik a révélé à Mosaïque qu’avant l’exécution de l’opération du raid, les parties sécuritaires Libyennes étaient au courant de l’existence de cellules appartenant à ce qu’on nomme l’organisation Daech qui collabore avec des parties Tunisiennes de même appartenance. «
Ces derniers fournissent un appui et des entrainements à leurs membres qui sont à Tripoli. Parce que Tripoli représente un point de passage vers Sert, la Tunisie et la Syrie. Nonobstant, je ne peux pas confirmer si la maison bombardée par les Américains à Sebrata était bien habitée par des terroristes reconnus, nous n’avons pas reçu d’informations sur ce groupe là à Sebrata » dit-il.